Examen régional Oujda juin 2017👈
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Correction
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I- Étude de texte (10 pts) :
1)
Ce texte est extrait de l'œuvre intitulé le dernier jour d'un condamné, un roman à thèse de l'écrivain français Victor Hugo. Le roman raconte l'histoire d'un personnage qui a commis un crime de sang
2) Le condamné est :
Pour sa fille : il est mort
Pour la justice : une affaire à classer
Pour le personnel de la prison : une bête, un gibier
Pour le peuple : un objet de spectacle
3) La voix de la foule a soudainement changé car le condamné est apparu.
4) a- La chose sinistre dont parle le condamné est la guillotine
b- Il ne la nome pas parce que pour lui c'est une chose horrible qui lui fait peur, et donc prononcer son mot est susceptible de le torturer davantage. (On peut accepter une autre formulation qui va dans ce sens)
5) Il peut être par une grâce (émanant du roi)
6) a- La figure de style soulignée dans cet énoncé est une métaphore
b- L'effet recherché par cette métaphore est de montrer à quel point ces gens se comportent comme des animaux. Autrement dit, ils sont loin d'être des humains (on peut accepter d'autre réponses)
7) a - La tonalité dans le premier énoncé est : pathétique
b- La tonalité dans le deuxième énoncé est: tragique
8) "QUATRE HEURS" à la fin du texte traduit l'heure d'être guillotiné pour le narrateur
9) Je pense qu'il s'agit d'une attitude inappropriée, car ce magistrat aurait pu se comporter d'une façon plus respectueuse.
10) Il me paraît que le comportement de la foule envers le condamné est un comportement cruel, car aucune personne qui réfléchit n'aurait agi ainsi.
II- Production écrite (10 pts)
L'écrivain et le dramaturge français, Victor Hugo a présenté dans son roman à thèse "Le dernier jours d'un condamné" la souffrance d'un condamné à mort pour montrer le degré de torture vécu par ce dernier, et par conséquent calquer son cas sur les autres condamnés pour essayer de convaincre les décideurs d'abolir la peine de mort.
Certes, l'étude d'un seul cas "le narrateur" et la concentration sur ses souffrances pour défendre un thème de cette envergure n'était pas un bon choix pour convaincre tous les lecteurs, car pour beaucoup de personnes, jamais on ne pourra vivre dans une société propre si ces criminels restent parmi nous, c'est pourquoi, pour eux ni roman à thèse, ni plaidoyer de qui que ce soit ne pourront défendre le droit de vivre pour ces gens horribles.
Toutefois, si on approfondit notre lecture de cette œuvre, et on essaye de lire ce qui est derrière les lignes, on constatera certainement que Victor Hugo a réussi dans la transmission de son message.
En effet, L'écrivain était convainquant car d'abord, il a présenté un aspect du côté humain du narrateur, comme le jour où il ne voulait pas regarder un condamné qui était en train d'être guillotiner, donc ceci dit que cet homme n'est pas quelqu'un de méchant. Ensuite, Il a évoqué la famille du condamné, et surtout sa fille Marie qui n'est absolument pas responsable de ce crime, et pourtant elle est punie. En fin, Victor Hugo était convainquant dans son roman à thèse, car on remarque qu'actuellement beaucoup d’États ont aboli la peine de mort grâce à son œuvre.
En guise de conclusion, on déduit que Victor Hugo non seulement a réussi dans sa mission pour convaincre les décideurs de renoncer à cet acte meurtrier qui est inhumain, mais aussi il a pu déposer dans la mémoire globale de l'humanité, une œuvre que les générations à venir n'oublieront jamais.
Correction
I- Étude de texte (10 pts)
1) Le tableau
Titre : le dernier jour d'un condamné
Auteur : Victor Hugo
Genre littéraire : roman à thèse
Siècle : XIX
2) Les questions de la situation de passage
a- Le condamné se trouve à l’hôtel de ville
b- Il lui reste moins d'une heure
3) Deux personnages présents dans ce texte sont :
-Le bourreau et le journaliste
4) La procédure qu'on fait subir le condamné avant son exécution s'appelle d'après le texte "La toilette du condamné"
5) un indice qui montre l'importance de l'événement de l’exécution est la présence de la presse
6) a- Il s'agit d'une antiphrase
b- L'effet recherché est d’ironiser/se moquer
7) Deux mot qui appartient au champ lexical de l’exécution sont : guillotine, condamné
8) Il s'agit d'une subordonnée complétive dans cet énoncé
9) En fait, exécuter un condamné en public n'est absolument pas un spectacle, bien au contraire, cet acte est un geste barbare pur et dur, car le fait de tuer est égale pour moi, que ce soit celui qui émane d'un meurtrier ou celui qui émane de soi-disant "une justice"
10) A vrai dire, si j'étais journaliste, je n'aimerais pas couvrir un événement d’exécution, parce que ce geste émanant de moi, quoiqu'il n'ait pas d'influence directe sur les décideurs, il pourrait un jour les pousser à réviser cette pratique abominable.
II-Production écrite (10pts)
Depuis l'apparition de l'homme sur terre, on discutait la relation existante entre les écoles et les prisons. En fait, certains disent qu'ouvrir une école, c'est fermer une prison, par contre d'autres ne voient pas de relations tangibles entre ces deux paramètres.
Certes, la relation entre l'ouverture d'écoles et la fermeture des prisons n'est pas du tout claire pour tout le monde, car ce rapport n'est pas facile à remarquer par n'importe qui.
Cependant, les sociologues qui disposent de statistiques et d'études concrètes à ce propos ont d'autres opinions. En effet, pour ces personnes l'ouverture d'écoles impacte directement la fermeture des prisons, car pour eux les établissements scolaires instruisent les gens, c'est pourquoi ils deviennent capables à respecter la loi, et par conséquent ils évitent de tomber dans les problèmes d'ordre juridiques.
Quant à moi, je trouve que l'ouverture des écoles est l'une des causes majeures pour fermer les prisons, car d'abord, la plupart des prisonniers ne terminent pas leurs études pour une raison ou une autre. Ensuite, parce que l'école est le seul et unique endroit qui pourrait s'ajouter à la famille où on apprend la morale. En fin car l'ouverture d'écoles ou autrement dit, l'abondance d'écoles permet aux écoliers d'apprendre dans des conditions meilleures, et ainsi ils sauraient parfaitement comment être des bons citoyens et donc éviter tout problème susceptible de les mettre en prison, comme ça l'Etat serait dans l'obligation de réduire le nombre des établissements pénitentiaires.
Dans cette optique, on peut ajouter que l'ouverture des écoles est non seulement un acte qui réduit la construction de prison, mais également il contribue directement à l'amélioration des indices de développement humain pour une nation.
Ainsi, on peut dire finalement que le rapport "ouverture d'écoles, fermeture des prisons" restera valable pour toujours, car la construction des civilisations commence par la qualification de l'homme, et la qualification de l'homme ne pourra jamais avoir lieu sans écoles à la hauteur.
