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Correction
I- Étude du texte (10pts)
1) La correction des erreurs.
La boite à merveilles est un roman autobiographique publié au 20ème siècle, le narrateur raconte la solitude d'un enfant âgé de six ans vivant à Fès.
2) a. L'enfant a repris gout à l'école grâce au changement de décor du Msid.
b. Avant il avait peur d'aller à l'école coranique car le fqih le traitait avec violence.
3) a. Cette affirmation est fausse.
b. la justification : j'apprenais chaque jour ma leçon parce qu'il me semblait que mes parents m'en aimaient davantage.
4) a. Le père éprouvait en racontant à son épouse sa rencontre avec le maître du Msid un sentiment de fierté.
b. La figure de style employée pour mettre en valeur le sentiment du père est une hyperbole.
5) Le fqih avait assuré au père : " si ton fils continue à travailler avec autant de cœur et d'enthousiasme, il deviendra un jour un savant.
6) a. Pour le narrateur, le mot savant évoquait l'image d'un homme obèse, à figure très large, frangée de barbe, aux vêtements amples et blancs, au turban monumental.
b. Cette image est présentée de manière dévalorisante.
7) a. L'après-midi le petit enfant se plaisait aux rêves en faisant semblant de scander les paroles sacrées.
b. Les traits de l'homme que l'enfant voulait devenir plus tard sont :
Trait physique : robuste
Trait moral : le cœur débordant de tendresse
8) Amon avis le petit enfant n'avait pas raison de faire semblant d'apprendre ses leçons l'après-midi, car il s'agit d'un acte mensonger, et s’il continu comme ça, il n'endommagera que sa propre vie.
9) Personnellement, j'aime préparer seul, car d'un côté je cherche le calme, et d'un autre je me sens que je fournis plus d'effort et du coup je mémorise plus.
II. Production écrite (10 pts)
Le sujet "orientation des enfants" a fait couler beaucoup d'encre ces derniers temps. Alors, les parents doivent-ils aller jusqu’à l'obligation pour aider leurs enfants à prendre la bonne décision en ce qui concerne leur avenir ?
Il est vrai que l'intervention parentale dans la prise de décision est très importante pour les enfants, et ce, car les parents veulent transmettre leurs expériences à leurs filles et fils. Par exemple on trouve des fois un fils qui n'arrive pas à trancher dans le choix d'une branche, et grâce aux conseils précieux des parents expérimentés, il peut finir par faire le bon choix.
Cependant, je trouve qu'il ne faut en aucun cas obliger son fils ou sa fille à faire un choix dont il ou elle n'est pas convaincue(e), surtout quand il s'agit de quelques choses qui concerne directement leur avenir comme l'option d'une branche ou d'une filière. D'abord car l'enfant obligé à faire un choix n'y adhérera jamais, Ensuite parce que l'obligation tue la faculté de création chez les enfants. En fin, car obliger est contre toutes les religions et ne permet absolument pas aux individus et aux sociétés d'avancer et de faire des progrès.
Finalement, il faut dire qu'obliger sous n'importe quels intitulés reste une arme des faibles, car le plus fort arrive toujours à convaincre.
Correction
I. Étude de texte : (10 pts)
1)
-Titre : La boite à merveilles
-Auteur : Ahmed Sefrioui
-Genre littéraire : Roman autobiographique
-Date d’écriture : 1952
2) a) Sidi Mohammed était hors de lui car un chat lui a volé sa chaine
b) Le chat appartient à sa voisine Zineb
3) a) La dispute a eu lieu sur la terrasse
b) Deux personnages qui étaient présents lors de la dispute sont : Fatma Bziwiya et la mère du narrateur (Lalla Zoubida)
4) a) L'enfant n'a pas pu récupérer sa chaine
b) La justification : Il reviendra ce soir Zineb te rendra ta chaine
5) Sidi Mohammed a attaqué violemment Zineb parce qu'il croyait que c'était elle qui était derrière cet incident
6) Une phrase qui montre la grande colère de l'enfant est :
"Je lui enfonçai les angles dans les joues, lui arrachai les cheveux par touffes, lui envoyai de formidables coups de pieds dans le ventre"
7) La figure de style employée dans l'énoncé est : une personnification
8) Le type de la subordonnée soulignée dans cette phrase est : subordonnée relative
9) Si j'avais vécu la même situation que Sidi Mohammed, ma réaction aurait été comme la sienne, car un enfant qui perd quelque chose qui lui appartient réagit d'une façon violente sans qu'il s'en rende compte.
10) A mon avis la violence ne peut absolument pas être un moyen efficace pour régler ses problèmes avec les autres. Parce que beaucoup d'études sociologiques et psychologiques montrent que seul le dialogue et la négociation qui sont en mesure de régler les problèmes quelques soient leur nature.
II. Production écrite
L'éducation des enfants est l'un des sujets les plus importants qui affectent à la fois les individus et la société. Alors faut-il tout leur pardonner pour les éduquer ?
Il est vrai que la punition des enfants peut des fois être nécessaire pour les éduquer, car un enfant qui est toujours pardonné et n'est pas puni malgré son mauvais comportement risque de devenir irresponsable et du coup peut devenir un élément nuisible dans la société. Par exemple, si un enfant ressent que ses parents lui pardonnent tout le temps, s'habituera à ses mauvais actes et ne les corrigera jamais.
Pourtant, Pardonner reste à mon avis un art d'éducation au service des parents surtout quand il s'agit des erreurs qui peuvent se corriger, car en pardonnant aux enfants on cultive en eux un esprit de tolérance. Et on les prépare ainsi à être des bons parents de futur.
Dans ce contexte, le fait de se montrer tolérant vis à vis de ses enfants est une nécessité dont on ne peut en aucun cas se passer, surtout quand il s'agit de simples erreurs. A titre d'exemple, au cas où un gamin ou une gamine auraient une mauvaise note dans une matière, les parents ne doivent pas les punir pour la première fois, bien au contraire, il faut chercher l'origine du problème pour savoir le résoudre.
Ainsi, le thème "tolérance ou pas en éducation des enfants" reste un sujet critique que chacun de nous le voit et le traitre selon son éducation, ses principes, et surtout selon ses convictions.